Pobby et Dingan.
(photo prise sur le net)
Quelque part en Australie, Ashmol un jeune garçon suit sa sœur kellyanne des yeux . Elle l’énerve cette petite sœur à parler toute seule toute la journée. Elle soutient qu’elle n’est pas seule, et qu’elle parle à ses deux amis Pobby et Dingan…Mais ces deux là, on ne les a jamais vu, ni entendu, pourquoi ? simplement parce qu’ils n’existent pas. Pobby et Dingan sont les amis imaginaires de la petite fille. Elle y croit dur comme fer, rien ne lui ferait renoncer à cette amitié extraordinaire.
Je ne peux pas en dire plus sinon je soufflerai sur la poussière d’or magique qui nimbe cette belle petite histoire. Je ne dis pas cela pour dénigrer, je réalise juste le périlleux exercice qui consiste à faire passer une bulle de savon dans la main d’une autre personne sans que cette bulle n’éclate. Vous ne passerez pas des heures et des jours à lire ce récit, mais il se gravera en vous, quelque part, en enfance, ou en rêve. Vous en sourirez ou vous en pleurerez, mais vous n’y serez pas totalement indifférent pour peu qu’à un moment ou à un autre, au cours de votre lecture vous vous soyez demandé : « et si c’était vrai ? ». Allons tendez votre main j’y dépose une plume fragile et forte à la fois : Pobby et Dingan de ben Rice!
« Ecoute-moi Sid .Je n’ai rien pillé du tout. Je ne suis pas un voleur. Je cherche les amis imaginaires de ma fille et t’as intérêt à me croire, mon gars ! »
« Et le reste du monde nous prend pour des fêlés, mais ils peuvent bien parler à leur derrière, je m’en fiche. Parce que ce sont juste des cinglés qui ne savent pas ce que c’est que de croire en quelque chose qu’on a du mal à voir, ou de continuer à chercher quelque chose qu’on a vraiment du mal à trouver. »
Bergamotte