Le grand soir - Benoît Delépine, Gustave Kervern

Ben oui, au départ, Jean-Pierre - interprété par Albert Dupontel, excellent - aime la zone commerciale parce que tout y est aux normes, de la literie aux gens... Et puis Jean-Pierre est viré et initié par Not, son Punk à chien de frère, qui le rebaptise Dead.
Certes, les efforts de nos deux héros pour enflammer la zone commerciale - je puis me permettre de vous le dire sans porter atteinte à un suspens inexistant - seront totalement vains. Et on ne fera pas la Révolution en sortant du ciné. Mais bizarrement, malgré la peinture très noire qu'il fait de notre société, malgré son côté dépressif, Le grand soir a quelque chose de libérateur, comme une invitation à sortir malgré tout de ce que notre société peut avoir de mortifère, comme une ode à ce qui reste de fantaisie, de déjanté, de poétique en nous
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