D'acier, Silvia Avallone
Il y a beaucoup de vie et d'énergie dans D'acier, beaucoup de beauté et beaucoup de laideur, "du bleu partout, à l'infini, le ciel et la mer ensemble. Tellement de bleu à en chavirer. Le silence limpide du soleil", et le mur des barres d'immeubles, la désolation, la misère -"comme la vie et la mort qui s'insultent".
Il y a du désir et de la violence, beaucoup de sensations et d'émotions - désir incestueux, désir interdit, désir de meurtre "dans ce pays de merde" où "les femmes se font tuer par leur mari et personne ne dit rien" - désir de vengeance
"Elle aurait voulu le voir crever là, écroulé par terre agonisant...
Après lui rouler dessus avec la voiture, l'écrabouiller sur la chaussée, le réduire en bouillie, comme le ver de terre qu'il était."
Mais aussi des instants de pure sensation
"Elle entrouvait la bouche et percevait l'arrière-goût de poils de chat et d'algues si fort à cet endroit. Elle ressentait tout, elle n'était que sensation"
D'Acier est sans doute un bon roman social, mais c'est avant tout un livre plein de vie - Sivia Avallone une Zola des temps modernes, mais avec vue sur l'île d'Elbe.
Cardamone
Comme le dit très justement Lucie "Un excellent roman sur la misère de la Toscane ouvrière et sur cette période de la vie où l'innocence se perd mais où les rêves se forment."
1ère étape du voyage en Italie
organisé par Nathalie